Description
A travers l’étude de la tragédie de Racine, l’article s’interroge sur la dissimulation des passions et de l’érotisme dans la tradition classique, notamment française. Dans quelle mesure peut-on parler d'éducation - ou à la limite de dressage -, non de l'oreille, mais des émotions et de la sexualité ? L’hypothèse centrale de cet article est que l’alexandrin, sa musique, participe à l'intériorisation des codes de la passion, et de la sexualité. En revenant sur l’histoire de la tragédie, la séparation du texte et du corps, se fait jour une nouvelle définition du théâtre occidental comme esthétique du non-dit et éthique de la bienséante dissimulation.
Source
ISBN : 2-7384-6761-X
AA. VV; Université de Paris VIII. Département théâtre (ed.). Théartre 2. Paris : L'Harmattan, 1999
Appartient à la collection : Arts 8
Dans : Théârtre (Paris), ISSN 1620-2295