Description
Thèse de doctorat soutenue en 2004.
Résumé: Un danseur chorégraphe issu de l'école post-moderne américaine (Bennington College), s'immerge au Kérala dans la culture indienne dite de la Rivière Pamba. Au sein d'une communauté guerrière fédérée par le groupe Nayar, il pratique et étudie durant une décennie les transmissions dansées du Padayani, un rite de fécondité dédié à la Déesse-Mère Yakshi, représentation féminine primordiale de la nature sous tous ses aspects sensibles, démonologiques ou abstraits. Ce genre performatif codifié, particulier quant aux catégories rythmiques d'essence populaire employées, est antérieur à la brahmanisation régionale. Il est dansé par les hommes. Les danseurs pratiquent la transe qui d'un point de vue scénologique est la clé de voûte du système Padayani et un tabou social. L'étude ethnoscénologique du genre aborde successivement les aspects anthropologiques, musicologiques et dansés qui lient le rite, les Masques et la pratique de la transe dans une perspective performative.
Couverture
Terrain exploré: Kérala, Inde (8°30′27″N 76°58′19″E)
Lieu de soutenance: Université Paris VIII (48°54′00″N 2°29′00″E)
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