Description
Thèse de doctorat soutenue en 2003, consultable sur la bibliothèque numérique Octaviana.
Résumé: Que ce soit dans les milieux artistiques, scientifiques ou publicitaires, on constate actuellement un regain d’intérêt pour le zen. Le zen fait vendre, le zen rend créatif, inventif, procure du bien-être, le zen semble servir à tout. S’agit-il d’une déformation dans son interprétation par le prisme de notre culture européenne et nord américaine ? Ou reflète-t-il une assimilation exacte du sens du zen ? Le fait que depuis son origine le zen ait été associé à l’activité artistique peut sans doute nous aider à comprendre les mécanismes qui sous-tendent son fonctionnement, et nous permettre ainsi de savoir si l’image que nous avons du zen reflète sa réalité, à travers diverses activité artistiques comme la peinture, la poésie, le cinéma, le théâtre, les arts martiaux, la cérémonie du thé ou l’art des jardin secs. A partir de ces observations, on constate une déformation de la perception du zen, d’un côté par une promotion de l’aspect spontané voir chaotique de l’expression artistique, et à l’opposé l’apologie d’une spontanéité-réflexe de conformation à un comportement codifié et répété. Or, ces deux aspects de la pensée apprentissage/désapprentissage, verbale/spatiale, non seulement ne s’opposent pas toujours, mais travaillent en synergie, dans un mouvement fluide, initié par un « lâcher-prise » issu d’une reconfiguration constante des représentations.
Couverture
Terrain exploré: France (48°51′24″N 2°21′07″E).
Lieu de soutenance: Université Paris VIII (48°54′00″N 2°29′00″E).
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